Galette de chou chinois

Le chou chinois est l’aliment roi sur les tables coréennes, traditionnellement consommé fermenté et pimenté, c'est le célèbre kimchi !
Pour notre série sur la cuisine des monastères nous vous proposons ici une recette très simple à réaliser offrant une des expressions les plus simples qui soit de ce légume d’hiver.
Dans les temples bouddhistes coréens, ces galettes sont souvent servies lors des petits travaux communautaires.

Ingrédients :
4 feuilles de chou chinois
Huile de cuisson : 3 cuillères à soupe d’huile de sésame, 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol ou autre.
Pâte à galette : 3 cuillères à soupe de farine, 1 cuillère à soupe de riz gluant, 1 cuillère à soupe de fécule de pomme de terre, un peu d’eau et une pincée de sel.

Préparation :
Lavez les feuilles de chou.
Frappez, avec le plat du couteau par exemple, doucement la partie dur des feuilles de chou pour casser les fibres et attendrir les feuilles. Si les feuilles sont trop grandes, coupez-les dans le sens de la longueur en 2 ou 3 morceaux.
Mélangez la farine de blé, la poudre de riz gluant et le fécule avec l’eau et le sel.
Dans une poêle chauffée et huilée, faites cuire le chou enrobé de la pâte préparée précédemment jusqu’à l’obtention d’une belle couleur dorée.

Accords :
A consommer lors de l’apéritif, servi tiède et tranché, avec une bière légère ou un vin blanc sec de Loire ou d’Alsace, ou au cours d’un repas comme légume d’accompagnement. Dans ce dernier cas, le vin dépendra du plat servi.

Conseils :
Après avoir attendri les feuilles de chou, couvrez-les d’un peu de gros sel pendant 1 heure. Rincez pour enlever le gros sel avant de les utiliser.
Si vous consommez des œufs, vous pouvez vous contenter de passer les feuilles dans un œuf battu et ensuite dans la farine avant de les cuire.
Pour la cuisson, il est conseillé de maintenir le feu doux, sinon les galettes risquent de brûler sans être suffisamment cuites. Il est important d’utiliser une bonne poêle pour faire cuire les galettes plus facilement. Dans les temples, un grand couvercle à chaudron en fonte brute faisait traditionnellement office de poêle

Crédit photo : Cultural Corps of Korean Buddhism