Comment définissez-vous votre métier de fromager ?

Connaissance du produit, conseil et passerelle entre le producteur et le consommateur. Mettre en avant les talents des producteurs de fromage et faire passer cette passion auprès des consommateurs.

Comment se prépare-t-on au concours des M.O.F ?

La main et le cerveau travaillent en permanence. Il faut savoir répondre à des tonnes de questions, on a des entretiens, mais il faut aussi être un pro de la coupe parce qu’il y a des épreuves de découpes sur des pièces entières de fromage.
Il y a donc une longue phase de préparation, beaucoup de réflexion et de la concentration.

Je suis un perfectionniste. J’aime qu’on utilise les bons mots pour décrire les fromages. Côté découpe, j’aime que mes coupes soient parfaites et bien alignées, bien rangées. J’ai toujours envie de choses toujours plus modernes. Je me suis donc préparer dans ce sens.
Mon objectif c’est de replacer le fromage comme indispensable et non comme accessoire.

Quel fromage vous inspire ?

Les fromages d’Alpage, d’altitude au sens large. Les fromages d’Auvergne, des Alpes et du Vercors. Les vaches produisent un lait beaucoup plus parfumé dans les alpages parce qu’en altitude à 2000 m, les plantes poussent 4 fois plus vite. Les vaches font également beaucoup plus d'exercice quand elles sont dans les alpages.
Mais mon lien avec le fromage est avec le fromage de chèvre, ça me bouleverse, ça me fait sentir à la maison, c’est ma Madeleine de Proust !

Dans votre métier pour vous c’est « Jamais sans mon… »

Mon palais et mon cerveau

Un souvenir dans votre métier, une rencontre importante ?

La journée passée dans les Alpages à 1800m en Tarentaise avec Soizic et Gabriel, éleveurs et producteurs de Tarentais Fermier, un fromage de chèvre. Les bêtes sont en parcours libre et se nourrissent, en autre, de feuilles de framboisier. C’est la rencontre avec la nouvelle génération de producteurs,  des Néo-ruraux passionnés et passionnants.


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