Quand le terroir vaut de l’or, jusqu’à 2 à 3 millions l’hectare du côté de Saint-Emilion, le vin devient alors le pétrole moderne attirant les spéculateurs boursiers du monde entier qui remplacent peu à peu les vrais passionnés du vin.
Le risque - des vins toujours plus standardisés, chimiques et remplis de pesticides et donc dangereux pour la santé et à terme la disparation des artisans vignerons.
Pourquoi ? Pour enrichir quelques propriétaires sans scrupule !
Extrait du communiqué de presse :
« Sur les terroirs grandioses de la viticulture française, derrière les étiquettes prestigieuses de nos plus grands vins se dissimulent tous les ingrédients d’un impitoyable Dallas hexagonal avec ses rivalités, ses haines viscérales, ses intrigues et ses coups bas. Mais chut... Le silence est de mise car les enjeux sont colossaux. Le vin, véritable or rouge, est devenu le pétrole moderne.
Nos plus grands crus ont ainsi abandonné leur charme suranné pour se métamorphoser en véritables blockbusters qui s’échangent à des prix indécents sur un marché mondialisé. Un placement rentable qui a poussé les grandes fortunes françaises, suivis des chinoises, à investir massivement dans les vignes, faisant ainsi littéralement flamber les prix des terres. Et disparaître les petits vignerons.
Hier paysan, cet univers du vin s’est aujourd’hui converti au règne du bling-bling.
Prudent, il a su néanmoins dissimuler sous le tapis des convenances, tous les secrets gênants de ce joli petit monde. Des pesticides dans nos plus grands crus ? Des classements suspects ? Des appellations aux critères mystérieux ? Impensable ! Et pourtant… »
Un film d’Isabelle Saporta à ne surtout pas louper, réalisé par Damien Vercaemer, produit par Nilaya (Patricia Boutinard Rouelle) avec la participation de France 3, le 15 septembre à 20h45.
A compléter avec la lecture de l'ouvrage du même nom, écrit par Isabelle Saporta, sorti chez Albin Michel au printemps et qui a valu à son auteur insultes et menaces en tout genre (cf émission "la petite cuisine des livres" par Monsieur Septime - 2,17).
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