Pour celles et ceux qui auraient manqué la diffusion hier soir rendez-vous sur pluzz pour voir vino business
Pendant que JP Coffe s'enfonce avec ses « meilleures trouvailles » pour Leader Price, la journaliste Isabelle Saporta (ancienne collaboratrice de l'ex-pourfendeur de la malbouffe) réunit des vignerons aussi différents que Jean-Luc Thunevin, Stéphane Derenoncourt, Dominique Techer, Olivier Cousin, Dominique Derain, et des chefs tels que Yves Camdeborde, Antony Cointre et Alain Ducasse, et des gens qui dénoncent certaines pratiques (Xavier Denamur, Monsieur Septime, Marie-Lys Bibeyran), en un même lieu pour fêter la diffusion prochaine de son film.
Comment fait-elle ?
C'est « simple », elle a réussi un très bon documentaire qui permet de parler du vin et de réunir des gens autour du débat.
Ce film (Vino Business – 80 minutes) sera diffusé sur France 3 à « 20h45 » le lundi 15 septembre 2014. Une heure de grande écoute sur une chaîne nationale, cela n'a pas été simple et quelques personnes sont intervenues pour empêcher cette diffusion, ou au moins en faire censurer des parties. Mais voilà, Isabelle Saporta n'est pas la « nunuche » que certains ont sous-estimée (il est pourtant facile de se renseigner sur le parcours et les qualifications d'une journaliste avant de lui parler) et que d'autres (à leur « service ») ont voulu discréditer.
Ce que vous découvrirez en regardant ce documentaire (sauf si vous êtes un professionnel du secteur ou un amateur introduit – et encore...) c'est une grande différence entre les vins, de leur élaboration à leur positionnement marketing ; de leur valeur à leur potentiel.
Vous découvrirez que comme pour tout produit, il y a de la spéculation, des arrangements, des subventions contestables, des modes de fonctionnement peu transparents et non adaptés aux « petits ». Après avoir vu ce documentaire vous serez plus curieux, plus attentifs à vos achats et peut-être plus intéressés par de bons conseils de cavistes indépendants, et plus intéressés par la rencontre des producteurs dans vos campagnes.
Le film est concentré sur la région de Saint-Émilion mais le constat général est valable pour toutes les régions de France. Seule la forme du discours change, pas les enjeux.
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