Voilà une adresse débusquée grâce au bouche à oreille et se sont bien souvent les meilleures !
Quand une amie d’origine Coréenne vous dit « Chez Ama Dao j’ai mangé le meilleur Bo Bun de Paris, voire de France » vous ne pouvez pas résister à l’envie d’aller tester.
Ama Dao, traduisez mamie Dao, en hommage à la grand-mère de Ken Dao, le chef-cuisinier et propriétaire des lieux, est une cantine asiatique version mini, située à deux pas du centre de Levallois, pas très loin de la Porte de Courcelle.
Des plats à emporter ou à déguster sur place, dans un décor simple fait de bric et de broc, assis sur des tabourets, atablé à l’un des deux bars ou sur un pupitre d’écoliers. Le chef et maître des lieux Ken Dao, d’origine sino-cambogienne, s’affaire en cuisine derrière le comptoir et prépare sous vos yeux à la minute les commandes des nombreux clients qui, dès midi, se pressent dans cette mini-cantine pour se régaler d’une pause aux accents vietnamiens.
Les saveurs explosent en bouche...
Les plats phares d’Ama Dao, sont le Bo bun que nous n’allons pas manquer de tester, mais également le Loc Lac, une spécialité cambodgienne à base de riz parfumé à la tomate et depuis peu en plat du jour, le Lap Satay, un tartare de bœuf au satay (épice à base de cacahuète).
Côté boisson, le thé vert parfumé au jasmin est offert et à volonté, une délicate attention que nous tenions également à souligner, parce qu’encore trop rarement pratiquée.
Notre Bo Bun arrive servi par Renaud, ami d’enfance de Ken, un Bo Bun imposant et généreux. Renaud nous conseille de bien le mélanger, alors on mélange frénétiquement impatients d’y planter nos baguettes. Et là, dès la première bouchée, on comprend pourquoi c’est « la » spécialité de la maison ! Les saveurs explosent en bouche, des notes douces et parfumées caressent le palais et émoustillent délicieusement nos papilles. Tout le secret est dans la sauce maison et dans la fraicheur des ingrédients qui le composent. Concombre, carottes et salade sont croquants, les pates vermicelles de riz cuites à point et les nems, même s’ils ne sont pas fabriqués sur place (400 par jour, un chiffre bien trop conséquent quand on est seul en cuisine), sont gouteux et croustillants.
Au tour du LaP SaTaY, un tartare de boeuf au satay (épice à base de cacahuète) avec coriandre, graine de sésame, ciboulette thaï et citron vert, servi sur un lit de radis noir haché et salade. Un plat musclé, très relevé qui fait la joie des amateurs de sensations fortes !
Jusqu’à la fin octobre vous pourrez déguster la salade au poulet, une base proche du Bo Bun (sans les vermicelles de riz ni les nems) mais arrosée de la même sauce la « Magic Touch » de Ken !
En dessert, les perles de Tapioca maison sont excellentes pour qui aime les textures type riz au lait.
Bref, on est conquis par cette adresse et vu le nombre de personnes qui défilent au comptoir, nous ne sommes pas les seuls !
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