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Gault & Millau, le sacre de Yannick Alléno cuisinier de l'année 2015

Une annonce faite avec un peu d'avance... Ou quand la course au scoop enlève tout l'attrait d'une cérémonie !

Gault & Millau, le sacre de Yannick Alléno cuisinier de l'année 2015

Gault & Millau, le sacre de Yannick Alléno cuisinier de l'année 2015

Comme chaque année les plus fins limiers des gastronautes (comprenez les experts en gastronomie sur le net), avec à leur tête Stéphane Riss de Cuisiner en Ligne (toujours un train d'avance, mais comment fait-il ?), suivi par Thibaut Danancher pour Le Point.fr et Le Pairisien.fr, nous ont dévoilé (en fait ils semble que certains journalistes des média dits influents, aient pu bénéficier du scoop par le guide lui-même. Une info placée sous embargo, comprenez à ne pas dévoilée avant une date autorisée par le Gault & Millau), avec près d'une semaine d'avance, toutes les nouveautés du nouveau palmarès Gault et Millau, enlevant par la même tout suspens pour le soir de la remise des prix.

Imaginez deux secondes ce que deviendrait les "César", avec l'annonce des gagnants une semaine avant la cérémonie de remise ?

Regarderiez-vous la remise des prix, non surement que non, ou alors d'un oeil en essayant de franchir le niveau 420 de Candy Crush.
Alors on est en droit de se demander pour les journalistes gastronomiques, les autres, ceux qui comme nous attendent bien sagement les annonces officielles, quel intérêt il y a, sinon de croiser quelques confrères une coupe de champagne à la main, d'assister à la remise des prix.
Heureusement pour le Gault et Millau et pour les autres comme le Michelin, il reste le prestige d'être invité à cette remise des prix, l'attrait d'une rencontre, même furtive avec un des chefs récompensés, un serrage de pogne et un cirage de pompes en prime...
Bref aujourd'hui avec le net, la course au scoop sur la toile devient pour tous épuisante et surtout finie par faire perdre son charme à toutes ces cérémonies. Plus question de faire de pronostics, de croiser les doigts pour son favori, les dés sont jetés et même jetés à la face du monde internet.


Le palmarès complet devait donc être dévoilé ce lundi 27 octobre à Paris, mais on sait déjà, sauf gros canulars de la part du Gault et Millau (pour le coup ça ferait vraiment le buzz) que le Chef Yannick Alleno, fraichement arrivé chez Ledoyen, remplaçant ainsi Christian Le Squer lui même arrivant au V du Georges V (vous me suivez.. oui la rentrée  a été mouvementée dans les grandes tables), remporte le titre de cuisinier de l'année. Il succéde ainsi à Arnaud Lallemand Cuisinier de l'année 2014 (chef du restaurant l'Assiette champenoise à Reims), Philippe Labbé (2013 au restaurant du Shangri La l'Abeille) ou bien encore Michel Portos (2012 pour le restaurant Saint James à Bouillac) ces deux derniers n'étant plus en fonction dans les tables où ils officiaient, un par choix, Michel Portos qui est retourné sur Marseille sa ville natale, l'autre vient tout juste d'être débarqué du Shangri la pour être remplacé par le chef Christophe Moret, mais doit surement, on lui souhaite, avoir déjà signé dans une autre maison, mais tout ça devrait donner lieu à un autre papier...


Pour en revenir au prix Gault et Millau nous avons donc dans l'ordre :

Yannick Alleno "Cuisinier de l'année" 2015 chez Ledoyen, Paris, 8e (où il vient juste de prendre ses fonctions)

2 Nouveaux 5 toques (le top du top):
Frédéric Anton Le Pré catelan, Paris, 16e
Alexandre Gauthier La Grenouillère, La Madelaine-sous-Montreuil, Pas-de-Calais

3 Nouveaux 4 toques :
Jean-Luc Rocha (Château Cordeillan-Bages, Pauillac, Gironde),
Fabien Lefebvre (L'Octopus, Béziers, Hérault),
Éric Westermann (Buerehiesel, Strasbourg, Bas-Rhin)


Le Meilleur chef pâtissier de l'année (il y en a deux, bizarre non ?)
Fabien Berteau Pur', Paris, 2e,
Alexis Albrecht (Au Vieux Couvent, Rhinau, Bas-Rhin)


Le Meilleur sommelier de l'année : Fabrice Sommier Georges Blanc, Vonnas, Ain

Le Meilleur jeune sommelier de l'année : Sylvain Nicolas (Guy Savoy, Paris, 17e)

Le Meilleur directeur de salle :  Frédéric Kaiser (Épicure Le Bristol, Paris, 8e)

Le Meilleur accueil : Maryse et Michel Trama L'Aubergade, Puymirol, Lot-et-Garonne

Les 8 grands de demain :
Aurèlien Crosato (Solena, Bordeaux, Gironde) ;
Julien Dumas (Lucas Carton, Paris, 8e) ;
Guillaume Foucault (Pertica, Vendôme, Loir-et-Cher) ;
Frederic Lefevre (La Carambole, Schiltigheim, Bas-Rhin) ;
Yohann Lemonnier (Initial, Caen, Calvados) ;
Anthony et Fumiko Maubert (Assa, Blois, Loir-et-Cher) ;
Alexandre Mazzia (AM, Marseille, Bouches-du-Rhône) ;
Guillaume Monjuré (Palégrié Lyon, Rhône).


Les 28 jeunes talents :
Christophe Lerouy (Christophe Lerouy, Orschwiller, Bas-Rhin) ;
Vivien Durand (Le Prince Noir, Lormont, Gironde) ;
Damien Livrozet (Au Comptoir de Damien, Lusigny, Allier) ;
Keigo Kimura (L'Aspèrule, Auxerre, Yonne) ;
Baptiste Denieul (Auberge Tiegezh, Guer, Morbihan) ;
Pauline Teston-Unger (Les Linottes Gourmandes, Tours, Indre-et-Loire) ; Benoît Doraphè (L'Hibiscus, Orlèans, Loiret) ;
Maxence Geìrard (La Gourmandière, Carignan, Ardennes) ;
Damien Hacquard (Les Échevins, Mouzon, Ardennes) ;
Julien Diaz (L'Oggi-Chez Charles, Lumio, Haute-Corse).
Anthony Serra (Château de la Dame Blanche, Geneuille, Doubs) ;
Adrien Ferrand (KGB, Paris, 6e) ;
Arnaud Morel (Habemus, Paris, 2e) ;
Oscar Garcia (La Maison d'Uzès, Uzès, Gard) ;
Daniel Lutrand (Le Pastis, Montpellier, Hérault) ;
Cyril Auboiroux (Les 7, Tulle, Corrèze) ;
Charles Bentz (Le 27 Gambetta, Nancy, Meurthe-et-Moselle) ;
Nicolas Brousse (Monsieur Marius, Toulouse, Haute-Garonne) ;
Quenty Bourdy et Noèmie Honiat (L'Univers, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron) ;
Simon Pagès (Le Gabbro, Lille, Pas-De-Calais) ;
Yoann Lavalley (La Table d'hôtes, Ouistreham, Calvados) ;
Olivier Da Silva (Odas, Rouen, Seine-et-Maritime) ;
Nicolas Coutand (Les Genêts, Brem-sur-Mer, Vendée) ;
Sèbastien Porquet (La Table des corderies, Saint-Valery-sur-Somme, Somme);
Fabrice Salzat (L'Art des mets, Angoulême, Charente) ;
Cyril Glèmot (Coteaux et Fourchettes, Cairanne, Vaucluse) ;
Marco Vigano (Aux Anges, Roanne, Loire) ;
Yann Espenel (Carabasse, Beaulieu, Ardèche).

Bon voilà maintenant vous êtes au courant, lundi soir vous pourrez faire autre chose !


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