En plein quartier Saint-Germain, au 29 rue Mazarine, derrière de longues lanières transparentes servant de porte on se retrouve dans une ruelle populaire du Japon (certains diront un peu à la Disneyland, mais l'effet Wahou ! est assuré).
Un restaurant où tout est dépaysement : la déco, la musique, les délicates odeurs de bouillon, le bar en longueur derrière lequel s’affairent les cuisiniers entourés de vapeur.
Entre les tables fixées sur les caisses de bière Kirin les jeunes serveuses en tablier noir se faufilent avec de grands bols fumant en porcelaine aux motifs bleus.

Dans cette ambiance chaleureuse on s’attable en hésitant entre les quatre sortes de ramen (nouilles fines de blé japonaises) proposées à la carte : Soyu , Shio, Paitan, Kurogoma ninniku.
Les préparations associées au poulet fermier, au porc basque de la ferme Abotia, au sésame noir, aux pousses de bambou, à la roquette ont en commun le bouillon clair fait maison et bien sûr les ramen signées Jean-Baptiste Meusnier.
Ce fou de ramen a cogité le concept Kodawari après avoir parcouru plus de 10 000 km au Japon. De retour en France il va au bout de son projet en cultivant la variété de blé adaptée sur quelques hectares dans les Ardennes françaises. Il trouve le bon meunier qui lui fait une mouture sur mesure pour sa recette de ramen. Tout est réuni
pour une réussite menée à la baguette soignée dans le moindre détail.

Un véritable bonheur gastronomique !
Le généreux bol de ramen coûte 12 €, le supplément d’œuf mollet, de nouilles , de riz, de porc rôti entre 2 et 2,50 €. Les entrées typiques entre 2,50 et 6€. L’unique dessert emblématique Dorayaki Mâcha à base de produits bio est un classique de la pâtisserie artisanale Tomo.
La Kirin ou un thé vert servent de bon compagnon au délicieux repas.
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