L’Ail fumé d’Arleux sur la voie de l’IGP

Le Comité national des indications géographiques protégées de l’INAO a approuvé, lors de sa séance du 10 décembre 2009, le projet de cahier des charges « Ail fumé d’Arleux » dans la perspective de son enregistrement en Indication géographique protégée par la Commission européenne.

L'IGP existe depuis 1992 et assure au consommateur que le produit tire une ou plusieurs caractéristiques de son origine géographique.
Pour les producteurs, 10 recensés en 2008 cultivant sur 50 ha plantés, environ 500 tonnes produites, l’enregistrement de l’IGP garantirait une protection de la dénomination « Ail fumé d’Arleux » sur tout le territoire de l’Union européenne.
L’Ail fumé d’Arleux bénéficiera d’une protection nationale transitoire dès lors que l’arrêté homologuant le cahier des charges sera publié au Journal officiel de le République française. Cela signifie que la dénomination « Ail fumé d’Arleux » sera protégée en France et que seuls les producteurs respectant le cahier des charges pourront l’utiliser.

L’Ail fumé d’Arleux se présente sous forme de tresses d’ail d’une couleur allant du brun roux léger au brun foncé, obtenue par fumage lent en fumoir. Il s’agit d’un produit régional ancien et réputé, les premiers textes mentionnant l’Ail fumé d’Arleux datant du début du XIXème siècle. Il est produit dans le bassin d’Arleux, sur 62 communes des départements du Nord et du Pas de Calais.
Réalisé à la main, le tressage sert à conditionner l’ail en vue de son accrochage dans les fumoirs. La fumée est produite par combustion lente, sans flamme. Traditionnellement, les matériaux utilisés dans le bassin d’Arleux pour le fumage de l’ail sont la tourbe, la lignite, la courte-paille et la sciure. Chaque producteur choisit parmi ces matériaux pour constituer son mélange, donnant à son ail un fumage qui lui est propre.




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