La Paris Cocktail Week, revient pour une deuxième édition qui marque l'explosion de la scène cocktail parisienne. Et oui aujourd'hui plus un classement mondial sans un bar parisien, la scène cocktail parisienne bouge et le fait savoir, alors pour mieux la connaitre on profite de cette semaine pour aller trainer ses guêtres dans les bars et participer à cette deuxième Paris Cocktail Week.
Que déguste t-on dans les bars de la Paris Cockail Week ?
L'alcool le plus vendu dans les bars qui participent à l'événement :
1 - Le Rhum
2 - Le Gin
3 - La Vodka
- 158 tonnes de citrons jaunes et verts, soit la production annuelle de la ville de Menton.
- 1090 tonnes de Glaçons dans les verres, soit un iceberg de 5 m de haut et 300 m2 de surface de flottaison, un sacré glaçon !
Les amateurs non avertis, qui ne connaissent pas vraiment les cartes des cocktails, commandent majoritairement un Mojito (63%) ou un Spritz (37%).
Et pour les petits creux ? Dans les bars à cocktails on mange dans l'ordre de préférence, de la cuisine de chef, des tapas, des burgers et enfin des tacos.
Et dans les oreilles ? Quel genre de musique écoute t-on dans les bars et restaurants de la Paris Cocktail Week ? De la soul, de l'electro ou du jazz.
Cette année, la Paris Cocktail Week sera aussi sans alcool. Prétexte pour rappeler qu’un bon cocktail, c’est avant tout un bon cocktail, avec ou sans alcool. Ce ne sont pas les Anglais qui nous contrediront. À Londres, la tendance est à l’ivresse du bon goût sans le titre de noblesse des degrés qui montent. Alex Kratena, barman de l’Artesian, élu meilleur bar au monde depuis 4 ans, nous prouve que l’alcool est à la viande ce que le no alcohol est au végétarisme : de même qu’un chef ne met pas de viande dans tous ses plats, pourquoi un barman mettrait de l’alcool dans tous ses drinks ?
Autre tendance : le bar-restaurant, le restaurant-bar, on ne sait plus très bien, tant on a les deux cartes qui planchent. Ce que l’on sait, c’est qu’un restaurant bien pensé ne peut plus faire l’impasse d’une carte cocktails, en témoignent Grégory Marchand (Frenchie) et Julien Fouin (Grand Cœur). La table s’invite au bar pour répondre aux attentes des clients. Inversement, les bars à cocktails misent sur le solide pour accompagner leurs liquides. Du solide non pour plomber estomac et addition mais pour permettre les prolongations sans que le match des saveurs se joue sur un autre terrain.
Marc Longa du bar Gravity l’a compris : un chef en cuisine, un barman derrière le bar et le client sera bien loti.
Bref, le cocktail sort du bar, envahit les restos et bientôt nos frigos. C’est la Paris Cocktail Academy qui vous le prédit : de même que l’on s’est mis aux fourneaux, on va se mettre à shaker et à plonger du chalumeau !
Enfin cocorico ! La French Touch est tendance. Pas une carte sans le déterrement d’un vieux spirit français moribond et oublié. Certains bars, comme le Syndicat, se font même un honneur de mettre en avant le patrimoine des alcools français.
La Paris Cocktail Week en pratique :
- 54 bars participants avec pour chaque établissement, création de 2 cocktails, dont 1 sans-alcool (un tendance qui monte, cohérente avec le nombre croissant de bar-tender en quête des meilleurs ingrédients)
- 8 restaurants qui ont intégré l'art du cocktail comme un ingrédient à part entière de leur établissement
- 1 cocktail Academy au Bon Marché. Chaque jour, Jérémy Auger y fera le tour d'un cocktail iconique
- 9 événements autour : du cocktail sans alcool, du Gin -valeur montante de l'univers du cocktail-, de l'american wishey, de l'absinthe... Liste complète en document joint
- 1 invité surprise : le chocolatier Jacques Génin, maître des saveurs et amateur de cocktails précisément dosés.
Inscription libre (+18 ans) sur le site de l'événement
*pour télécharger le passeport de la Paris Cocktail Week et découvrir dans les bars participants les cocktails créés pour l'occasion, à tarif préférentiel (entre 7 et 12 euros)
*s'inscrire aux différents événements de la PCW (tarifs variables)
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