Très vite, Auguste Badoit réalise que le développement et l’avenir de la source sont ailleurs et qu’il doit voir plus loin.

Il décide alors de se lancer dans la vente d’eau minérale naturelle en bouteilles, le "thermalisme à domicile".

Très avant-gardiste, Auguste Badoit choisit de communiquer autour de l’eau de Saint-Galmier. Pour faire passer son message il s’appuie sur la connaissance des médecins pour développer son argumentaire publicitaire. C’est ainsi que paraitra en juillet 1937, un article rédigé par un médecin de l’Hôtel Dieu de Lyon vantant les mérites de l’eau de Saint-Galmier.

Avec Auguste Badoit, la petite entreprise ne connait pas la crise. A sa mort en 1858, sa société vend 1 500 000 bouteilles par an. Un chiffre exceptionnel pour l’époque. On compte alors 6 bâtiments d’une superficie de plus de 3 000 mètres carrés, deux maisons servant de dépôts, une maison d’habitation pour les ouvriers, un hôtel de 2 étages… Bref un ensemble de bâtiments qui témoignent de la formidable réussite d’Auguste Badoit.

Après la mort de son créateur, l’eau de Saint-Galmier continue de connaître un envol que rien ne viendra arrêter, ni les guerres, ni les crises…

Et la marque Badoit naquit…

En 1883, l’eau de Saint-Galmier rend hommage à celui qui l’embouteilla et la rendit si célèbre, Auguste Saturnin Badoit et devient l’eau de Badoit.

En 1897, l’eau de Badoit est reconnue d’intérêt public par l’Académie de médecine.
L’eau de Badoit sera vendue exclusivement en pharmacie en bouteille verre jusqu’en 1954, date à laquelle elle quittera les pharmacies pour intégrer les grandes surfaces où les ventes vont alors décoller pour atteindre en 2007 le chiffre vertigineux de 300 millions de bouteilles vendues dans le monde entier.
Si ça ce n’est pas une réussite à la française… Alors je rends mon clavier (ben oui le stylo n’est plus vraiment d’actualité).


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