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Allons-nous tous devenir Flexitariens ?

Une nouvelle tendance entre le veggie et l’omni fait son apparition en France

Allons-nous tous devenir Flexitariens ?

Allons-nous tous devenir Flexitariens ?

Après les végétariens, les végétaliens voici donc venu le temps des fléxitariens !

A mi-chemin entre le végétarien et l’omnivore, le flexitarien est une personne plutôt végétarienne mais qui s’autorise occasionnellement de la viande. Une position plus confortable à vivre dans notre quotidien et plus facile à gérer socialement que le végétarisme, même si le flexitarien fait la part belle aux aliments d’origines végétales. Une alimentation qui se rapprocherait donc plus de celle que pouvait avoir nos grands-parents.

D'après une enquête* récente nous serions aujourd’hui 27% de non-végétariens à être prêts à suivre ce nouveau régime, moins restrictif et plus souple que celui des végétariens.

Pourquoi la tendance « flexi » s’impose de plus en plus à nous ?

Les scandales alimentaires successifs, les nombreuses dénonciations sur les conditions d’élevages et les risques avérés sur notre santé d’une trop forte consommation de viande, sont à l’origine de notre prise de conscience et de notre remise en question sur la manière dont nous consommons la viande aujourd’hui. Même si certains avouent encore consommer quotidiennement de la viande, d’autres ont déjà pris conscience qu’un changement dans nos habitudes de consommation était primordial pour l’avenir de notre planète.
Selon Philippe Stéfanini, Docteur en Anthropologie Biologique de la Faculté de Médecine de Marseille qui s’est intéressé de près à ce phénomène dans l'air du temps « le flexitarisme est loin d’être un phénomène de mode. Au contraire, c'est une véritable tendance de fond, portée par les flexitariens eux-mêmes ! Ils en deviennent naturellement des ambassadeurs et essaiment rapidement ce nouveau concept autour d'eux. L'effet boule de neige est manifeste, et ne risque pas de s'arrêter."
Alexandra de Lassus, conceptrice-rédactrice et prof de yoga, constate quant à elle que le flextarisme  «est en plein essor  partout dans le monde.  Il répond à une réflexion profonde des consommateurs qui souhaitent être acteurs de bienfaits à long terme sur leur vie et sur leur planète ».

Demain tous flexitariens ?

Il existe de nombreuses bonnes motivations à adopter et à prôner ce nouveau régime alimentaire. La première est qu’elle est à notre portée. En effet en devenant flexitariens nous avons toujours la possibilité de continuer à manger de la viande, même occasionnellement. Pour Philippe Stéfanini tout ce qui fait l’attrait du flexitarisme c’est que « c’est à la fois facile à vivre et décompléxé ». On ne se trouve pas dans les extrêmes et on ne s’oppose donc pas aux "viandars" on peut même tenter de les convaincre de nous suivre en avançant les arguments suivants :

Meilleur pour notre santé :

L’excès de viande dans notre alimentation n’est ni bonne pour notre santé ni pour celle de la planète. En effet, les problèmes d’obésité, de cholestérol ou de maladies cardio-vasculaires y sont souvent liés. A l’inverse, il a été maintes fois prouvés que les végétaux regorgent de nombreux bienfaits nutritionnels, protéines, eau, minéraux, vitamines, acides gras essentiels, fibres…

Meilleur pour notre porte-monnaie :

Adopter un régime plus végétal est aussi plus économique, pour s’en convaincre il suffit de voir le prix d’une côte de bœuf versus l’équivalent en produits végétaux… Il n’y a pas photo !

Meilleur pour notre planète :

A l’heure où l’on parle sans cesse du réchauffement climatique il est à souligner que l’élevage est responsable de 18% des gaz à effet de serre, de 70% de la déforestation et de 70% des prélèvements mondiaux en eau. S’il ne faut qu’une tonne d’eau pour faire pousser 1kg de céréales, il en faut presque 16 pour 1kg de bœuf !

Meilleur pour notre élevage :

Si l’on ne mange de la viande qu’occasionnellement on peut la choisir avec discernement en privilégiant des viandes parfois plus chères certes, mais de bien meilleure qualité et produites dans de meilleures conditions pour les animaux et ceux qui les élèvent.

Meilleur pour varier les plaisirs : 

Dans nos repas il faut apprendre à remplacer la viande, on s’aventure donc vers de nouveaux goûts.

Face à ses arguments le flexitarisme apparait donc comme "la" nouvelle voie à suivre pour notre alimentation quotidienne. Elle est plutôt simple à adopter et est la plus adapatée à notre vie sociale.

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir y croire et à y adhérer en changeant en douceur notre façon de nous alimenter.

 

Quelques définitions :

Un flexitarien est une personne qui, la plupart du temps, suit un régime végétarien, mais mange occasionnellement de la viande. Au quotidien, le flexi fait la part belle aux aliments d'origine végétale.
Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu'ils soient d'origine terrestre ou marine, crustacés inclus.
Un végétalien ne mange rien qui provienne d'un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d'oeufs, de produits laitiers, de miel…
Un vegan refuse toute utilisation des animaux au service de l'homme. Ainsi, son alimentation est végétalienne ; il ne porte ni cuir, ni soie, ni laine ; il veille à ne pas utiliser de produits testés sur les animaux, etc.

*Source : sondage Opinion Way, realisé en 2012 pour TerraEco sur un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population francaise agee de 18 ans et plus.

Sujet réalisé dans le cadre d’une présentation presse organisée par Bjorg qui se positionne comme l’un des pionniers du flexitarisme, privilégiant depuis 25 ans le végétal.
Plus d’informations par ici !


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