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TAFTA et CETA : l’Europe est-elle prête à brader le principe de précaution pour 2 € ?

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Extrait du communiqué Foodwatch : Alors que Manuel Valls réaffirmait dimanche dernier son opposition au TAFTA (traité entre l’Union européenne et les Etats-Unis) en passant sous silence le CETA (entre l’UE et le Canada), foodwatch révèle, avec la publication d’une nouvelle étude, que le principe de précaution est mis en danger par ces deux projets d’accords commerciaux. Quatre experts européens se sont plongés dans les textes disponibles du CETA et du TAFTA et leur constat est implacable : quoi que le gouvernement ou les négociateurs prétendent, le principe de précaution n’est pas garanti par ces deux traités. Or c’est au nom de ce principe que l’UE a par exemple interdit l’importation de bœuf aux hormones, l’utilisation de certains antibiotiques en élevage, certains pesticides ou OGM...

...Pour Karine Jacquemart, de foodwatch : « Il faut s’inquiéter que les traités de libre-échange CETA et TAFTA ne prennent même pas la peine de mentionner explicitement le principe de précaution. Le gouvernement français et les négociateurs européens tiennent des discours qui se veulent rassurants mais l’analyse juridique est implacable : le principe de précaution n’est absolument pas garanti dans ces accords ».

Selon la Commission européenne, l'accord UE-Canada pourrait engendrer une hausse du PIB qui représenterait moins de 2 euros par mois par habitant dans l’Union européenne au bout d’une dizaine d’années.

Foodwatch pose la question : peut-on brader le principe de précaution pour 2 euros ?

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