Aujourd’hui Eric Guérin est un chef accompli, reconnu par ses pairs mais qui a encore des rêves.
Des projets et des voyages plein la tête il nous confie avoir repris une nouvelle affaire en Normandie, une autre région qui l’a conquis, à Giverny, à 1h de voiture de Paris. C’est une ancienne auberge avec des chambres, tient donc, l‘histoire se répéterait-elle ? Les travaux en cours devraient se terminer fin octobre pour une inauguration programmée en novembre 2012.

Comment définissez-vous votre métier de chef cuisinier ?

On est avant tout des funambules, tout le temps sur le fil de la remise en question et de la gestion financière. Faiseurs de chemin pour les jeunes, porteurs de clés. Nous devons réussir à leur donner la foi pour avancer dans cette jungle qu’est le monde de la restauration. Je me sens un peu comme un père spirituel.

Quel ingrédient vous inspire ?

Le pigeon mais également le poulpe… c’est mon côté pêcheur-chasseur !

En cuisine pour vous c’est « Jamais sans mon … » ?

Mon Thermomix, un robot que j’utilise pour les purées, les émulsions et les sauces

Un souvenir en cuisine ?

Je pense aux chefs qui m’ont formé, ils m’ont tous apporté quelque chose. Manuel Martinez à la Tour d’Argent m’a permis de m’exprimer, M. Deligne chez Taillevent m’a vraiment fait aimer la cuisine, le respect des gens et des produits, et avec  Alain Reix au Jules Vernes,  j’ai appris et compris l’importance de la communication et de l’image dans nos métiers. D’autres chefs m’ont marqué, inspiré, voire guidé comme Michel Bras qui a réussi le pari fou d’ouvrir un restaurant gastronomique loin de tout, Alain Ducasses et sa réussite spectaculaire en France et à l’International et Pierre Gagnaire pour son côté artistique !


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