Après l’hiver rigoureux de 1709 tous les pruniers du Quercy sont anéantis. La culture glisse vers l’ouest autour de Villeneuve-sur-Lot. Pour gagner les ports de l’Atlantique , le pruneau s’embarque à Agen et le voilà baptisé pour l’éternité.
Depuis 2002,  il est protégé par une IGP (Indication Géographique Protégée). Seuls,
peuvent s’appeler Pruneaux d’Agen,  les pruneaux issus de prunier d’Ente, produits, séchés, transformés et conditionnés dans la zone délimitée de l’IGP qui compte cent dix huit cantons répartis sur six départements (Lot-et_Garonne, Lot, Dordogne, Gironde, Gers, Tarn-et-Garonne).Le Lot-et-Garonne reste le principal producteur.

Sa culture, sa récolte, sa transformation résultent d’un terroir d’exception et de ses producteurs passionnés

En se baladant dans la région de l’appellation on découvre sur les coteaux et en plaine les vergers de pruniers d’Ente bien alignés,taillés en gobelet le plus souvent. Ils s’inscrivent naturellement dans ce paysage souvent baptisé la Toscane française bercée par un climat tempéré. Dès le début du mois d’août et jusqu’à fin septembre selon les années,  on ne lasse pas d’admirer ces arbres couverts de fruits d’une belle couleur rouge violine.

La récolte exige plusieurs passages selon la maturité des fruits. Tout se fait en douceur par secousses des arbres entourés d’un grand parapluie qui se déplie puis s’incline pour verser lentement les fruits dans la récolteuse. Ainsi chez Monsieur Jacques Latour producteur à Allez et Cazeneuve depuis trente ans tout est prévu sur son exploitation familiale de quinze hectares pour ne pas choquer cette prune si délicate.


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