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Restaurant Les Parigots, Paris 10

Un titi à deux pas de Répu

Restaurant-Bar Les Parigots – 5 rue du Château d’Eau, Paris 10

Restaurant-Bar Les Parigots – 5 rue du Château d’Eau, Paris 10

Ni tête de chien ni tête de veau, ce bath resto aux allures de bistrot fait déjà un tabac !

Anciennement « Bar des Syndicats », café chargé d’histoire ouvert au début du siècle dernier - les syndicalistes de la Bourse du Travail venaient s’y retrouver – Le restaurant les Parigots a le feu sacré de la jeunesse parisienne et de Martin Aupetit, le tout jeune patron du lieu depuis environ trois ans.

Un café où l’on vient boire un verre et que l’on ne quitte plus de la soirée !

Situés tout près de la place de la République, Les Parigots se distinguent des bars et restaurants environnants par la gentillesse de l’accueil et un décor très chaleureux.

Une terrasse toute en longueur sur la rue du Château d’Eau pour les apéros d’été, un grand bar central qui cache un coin salon avec une bibliothèque pleine de livres – difficile de faire autrement quand on a un papa libraire ! - et devant lequel une belle salle s’étale, toujours pleine à craquer (80 couverts environ).

La déco faite de brics et de brocs, les objets disposés un peu partout ont été chinés ici et là, les lumières tamisées, tout est fait pour rendre le lieu vraiment agréable…

Ce contraste entre l’ambiance de bistrot à l’ancienne et une clientèle jeune, bruyante et rigolarde séduit dés le premier abord. Bar - et visiblement QG à l’heure de l’apéro - les Parigots proposent une sélection de vins à des prix raisonnables.

Une carte en fonction du marché, des saisons et des envies du chef…

Mais la vraie surprise, c’est que Les Parigots sont aussi une très bonne table !
Des fournisseurs de haut niveau qui ont suivi jusqu’ici Aurélien Faugère, le jeune chef - formé, entre autre, par Alain Passard - une recherche permanente de goûts et de légumes méconnus pour alimenter sa créativité et la curiosité de la clientèle, une cuisine fine et originale, et des assiettes joliment mises en scène sont autant d’atouts de séduction.

Les planches des producteurs auvergnats et savoyards, et peut-être bientôt basques, les pièces de bœuf salers, les salades composées et quelques entrées – à noter un foie gras maison - font partie des standards de la carte. Pour le reste, le choix va s’avérer très difficile. Comment se décider en effet entre un velouté de topinambours à la chantilly de champignon et à l’huile de truffes, légèrement parsemé de fleur de sel croquante, un tartare de Daurade au gingembre et agrumes et un camembert rôti au sirop d’érable et noix de pécan ? Et ce ne sont là que quelques unes des entrées. Arrive ensuite le dilemme entre un filet de canette rôti accompagné de risotto crémeux aux shiitakes sauce au miel joliment décorée de fines tranches de betterave rouge et blanche, une épaule d’agneau braisée aux 1001 épices et son risotto ou un tartare de bœuf salers coupé au couteau.

Sans oublier les desserts : la verrine de riz au lait à la vanille façon grand-mère accompagnée de caramel au beurre salé, le moelleux au chocolat traditionnel recouvert de crème anglaise à la mélisse ou si vous abandonnez sur le champs toute idée de régime, un crumble aux bananes rôties à la sauce de chocolat chaud. Le tout à se damner !

Une bonne table à prix raisonnables

Comptez 10 euros pour les planches et 11 euros pour les salades. Les entrées s’échelonnent de 8 à 15 euros euros, les plats de 14 à 19 euros et les desserts oscillent entre 7 et 8,50 euros. Tous les midis est proposé un plat du jour et le soir, une suggestion pour deux personnes à 49 euros.

Rédaction Emilie Schickel – Photos Laurent Reiz


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