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Restaurant Coretta, une pépite gourmande à Paris près des Batignolles

Bistrot et Good living, élu N°1 aux fines Gueules du Parisien Magazine, le nouveau classement des 100 meilleures tables parisiennes à 50 euros

Restaurant Coretta, une pépite gourmande à Paris près des Batignolles

Restaurant Coretta, une pépite gourmande à Paris près des Batignolles

Il y a des quartiers de Paris qui ne payent pas mine, et pourtant ils contiennent de nombreuses pépites. C’est le cas du tout nouveau quartier du 17ème, fraichement inauguré du côté de Pont Cardinet, autour du Parc Martin Luther King, en lieu et place de l’ancien projet de la cité Olympique. C’est aux abords de ce parc, dans un immeuble bioclimatique, avec ses grandes baies vitrées, qu’a ouvert, il y a tout juste un an, un nouveau restaurant "Coretta"

A première vue, ou plutôt aux premieres consonances de ce nom, on penserait à un restaurant italien, et bien que neni, les heureux propriétaires, Matthieu Marcant et son épouse Beatriz Gonzalez (l’équipe du déjà très remarqué restaurant Neva, à Paris) ont choisi ce nom en hommage à la femme de Martin Luther King, qui se prénommait Coretta.
Lors de notre première visite des lieux, nous avons failli louper l’adresse, pourtant l’immeuble est visible et à y regarder de plus près on voit bien les tables et le bar au travers des baies vitrées, mais sans enseigne extérieure trop voyante, cette façade tout de verre passerait presque inaperçue.

Une fois la porte poussée on se retrouve dans un décor de bois clair et ardoises. La salle du bas, s’articule le long du bar avec vue directe sur les cuisines. On peut déjeuner sur les quelques tables disposées le long des grandes baies vitrées ou juste devant le bar et les cuisines et observer le ballet des cuistots sous l'oeil du jeune chef Jean-François Pantaleon. En cuisine, Jean-François, 32 ans et déjà un beau palmares de tables, Le Meurice, Apicius mais aussi la Grande Cascade. Ici, l'ambiance en cuisine est plus détendue et il peut enfin laisser libre court à son imagination et à sa créativité. A l’étage, une autre salle avec vue sur le parc nous attend pour une pause gourmande et zen. A la carte pas de nom magique ni trop pompeux pour les recettes mais des ingrédients, mis bout à bout. Certains détestent, pourtant cette méthode de menu a le mérite d’être claire sur la composition des plats.

Pour commencer, les mises en bouches « Botanas » nous font de l’œil. On craque pour une Burrata délicieuse et crémeuse à souhait accompagnée de lomito (jambon) et petit pois (13 €), et on se laisse tenter par les frites de polenta /parmesan, surprenantes et croustillantes à tremper dans une sauce façon tartare (10€) et on en redemande… mais, halte là, il faut bien garder de la place pour la suite qui s’annonce tout aussi réjouissante.

Ce jour-là à la carte en entrée, raviole de foie gras, corne d’abondance, courge, soja-gingembre en émulsion (14 €). C’est gouteux, léger, tout en douceur et en subtilité, on en salive rien que d’y repenser.  D’autres (ah oui nous étions 10 à table) ont penché pour l’effiloché de raie, fritos de pied de porc, pak choï, ail noir, citron (14 €) et ils ne l’ont pas regretté.

Des saveurs en veux-tu en voilà, des mariages surprenants mais toujours de bons gouts, voilà ce qui résume bien nos premières impressions. Sans oublier le service toujours prévenant et discret (ce jour-là, comme expliqué plus haut nous étions une grande tablée de tous âges pas toujours facile à gérer) qui a su répondre à nos moindres désirs.

Côté vin, un blanc Domaine Clos de l’élu, a su rafraichir nos palais et s’est accordé sans encombre à nos différentes entrées.

Une petite pause et on enchaine avec les plats, Suprême de volaille jaune tendre et purée en frite pour les enfants qui n’en ont pas perdu une miette. Cote de Cochon fermier de St Jean-Pied-de-port, cêpes et potimarron (nous y étions en novembre, précision importante pour souligner le respect des saisons chez Coretta) à partager à deux (39€par personne), les assiettes vides semblent témoigner d’un bon point sur ce plat !

Côté poisson, deux choix, soit le poisson du jour, du Sandre (23 €), ou de la lotte accompagnée de brocolis, navet et d’une émulsion gingembre-coriandre (25 €) à la cuisson parfaite, est idéale pour les petits appétits (surtout après les botanas, le pain, le beurre Bordier et les entrées) ou pour ceux et celles qui veulent manger léger.

Les plus gourmands se sont régalés des ris de veau crousti-fondant, poireaux, oignons,  eringil (34 €), une vraie réussite, parole de grand-mère pour qui les rognons sont un peu un pêché mignon !
Pour le dessert, un incontournable à tomber, la brioche, cannelle, caramel, glace vanille (12 € à la carte toute l'année et à commander en début de repas, et il vaut mieux sinon vous risquez de passer à côté d’une tuerie !) nous a permis de terminer ce copieux repas sur une note délicieusement  sucrée et un tantinet régressive.

Vous l'aurez compris, Coretta est une adresse qui a tout bon, un décor design et zen, un service accueillant et souriant, des produits au top, des recettes créatives et parfois surprenantes sans jamais être déroutantes. Une adresse que nous vous recommandons chaudement même si avec ce tout nouveau prix des fines gueules et sa première place au nouveau classement du Parisien Magazine, des 100 meilleures tables à 50 euros, cela risque de devenir mission impossible de décrocher une réservation en soirée.

Un conseil, faites comme nous allez-y un samedi midi, c’est tranquille et pour une promenade digestive vous avez le parc Martin Luther King, tout de suite à droite en sortant !


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