Un anniversaire qui rime avec nouveau propriétaire, puisque depuis le mois de janvier, c'est l'homme d'affaire et vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux (anciennement Virgin Mobile et PhoneHouse), qui reprend ainsi le flambeau d'Albert Baussan, l'ancien propriétaire décédé fin 2015.
Et pour cet anniversaire, célébré ce mardi avec la presse parisienne à deux pas de la Madeleine, dans le restaurant éphémère du chef Akrame Benallal, le nouveau patron affiche fièrement son ambition de "réveiller la belle endormie".
Pour commencer, il entend bien poursuivre les partenariats avec les chefs "Toqués d'olive" (déjà 23 grands chefs cuisiniers font partie de l'aventure et ont signé des recettes exclusives avec la marque) comme avec un nouveau venu, le chef Akrame (d'où le lieu de la célébration).
L'entrepreneur évoque l'installation dès 2017 d'un "vaisseau amiral" au coeur de la Capitale un "Flagship" dans un quartier touristique qui pourrait même aller jusqu'à intégrer une école d'huile d'olive. Il souhaite également réduir la gamme, qu'il trouve un peu trop large et pas toujours pertinente, développer le numérique (les ventes internet représentent moins de 5%) et sa présence à l'étranger en misant sur un marché porteur en ce moment l'Asie. Geoffroy Roux de Bezieux veut faire de la marque "la" référence absolue en matière d'huile d'olive dans le monde. "Olivers&Co a tous les atouts pour devenir la référence mondiale, aussi bien en Asie qu'aux Etats-Unis, en matière d'huile d'olive" déclare t'il.
Olivier&Co se sont aujourd'hui 85 boutiques dans le monde dont 35 en France (en nom propre ou en franchises) qui proposent un assortiment de produits méditerranéens de qualité, des huiles d'olives bien sûr, mais aussi des vinaigres et des condiments, une collection de produits salés (apéritif, sauces, épices et moutardes), une collection de produits sucrés, biscuits, confiseries, confitures... et enfin des cosmétiques à base d'huile d'olive.
"Nous allons exploiter le fabuleux potentiel de la marque pour faire rayonner la culture, le savoir-faire et la qualité des produits français".
Espérons que cette union soit effectivement fructueuse et qu'elle connaitra la glorieuse destinée que son nouveau propriétaire lui prédit, parce qu'une fois les fonds dépensés si les résultats se font attendre qui sait ce qu'il adviendra de "la belle endormie".
Commentaires