...c'est une évolution qui va dans le bon sens.

Si les filières viande, œuf et vin sont les bons élèves, il y a encore des achats qui se font à l'extérieur du territoire. Sont concernés principalement les produits de la mer et les jus de fruits/légumes.

Des surfaces cultivées qui augmentent, un marché national dynamique qui absorbe la production, c'est une évolution qui va dans le bon sens. Et cette évolution va connaître un coup d'accélérateur dans les années à venir avec le plan présenté par Stéphane Le Foll en mai dernier.

Ce plan nommé Ambition Bio 2017 considère que l'agriculture biologique a "un rôle moteur au sein du projet agro-écologique pour la France". Le plan a pour objectif un doublement des surfaces cultivées soit 8% du territoire agricole (2% en 2007) accompagné d'une batterie de mesure dont une réforme des systèmes d'aide, une priorité à l'agriculture biologique dans les zones à enjeux eau, favoriser l'accès au foncier pour les agriculteurs bio, un renforcement de l'accompagnement à l'installation, structurer des filières, adapter la réglementation etc ... Une véritable vision d'avenir pour le bien de tous !

...la restauration classique dite commerciale se fait remarquer par son immobilisme.

Si les ambitions françaises sont claires et nous rapproche à grand pas de la situation allemande, si les consommateurs sont fortement demandeurs et acheteurs, si la moitié des gestionnaires de restaurants collectifs introduisent de plus en plus d'aliments "bio" dans leurs menus, malheureusement avec pourtant 166 000 restaurants, la restauration classique dite commerciale se fait remarquer par son immobilisme. Pour répondre à une véritable demande de consommation, les quelques bouteilles de vins biologiques et le café presque équitable qui trônent fièrement à la carte ne peuvent plus servir de cache sexe aux pratiques en cuisine !


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