Quelques mois après la création du groupe « Touche pas à mon vigneron », un groupe créé en réaction aux différentes mesures envisagées par la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie), des mesures qui visent à lutter contre le vin, et non plus contre la consommation excessive d’alcool, on est en droit de se demander si oui ou non le vin est une drogue comme les autres ?
Pour mémoire, l'alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France, même si elle a diminué ces dernières décennies (on constate une baisse de + 1,5 % par an depuis les années 60). La consommation des jeunes français est, selon les derniers chiffres, dans la moyenne européenne. Pourtant, à en croire ceux qui sont en contact régulier avec eux, médecins et psychologues, le tableau est bien plus noir quand il s'agit de la consommation d’alcool par les jeunes : En 2012 on commence à boire de plus en plus jeune et de plus en plus massivement.
Des éléments qui montrent une modification des comportements des jeunes face à l’alcool.
Alcool festif ou « binge drinking »
Aujourd'hui lorsqu'on parle de fête, on sous-entend forcément alcool. En effet, l'alcool est l'un des produits les plus utilisés chez les 18-25 ans ; mais dans ce mot s’entend principalement les alcools forts, tels que la vodka, le whisky ou la tequila et non les vins totalement délaissés par les jeunes consommateurs.
Dans certains cas, heureusement pas dans tous, la consommation d’alcool se fait de façon inquiétante. Sa seule fonction est d’être ivre dans le moins de temps possible et tout ça pour perdre pied… c’est le fameux phénomène du "Binge Drinking" qui nous vient de chez nos amis les anglais.
Un seul constat s'impose alors, aujourd'hui ce n'est pas le vin qui entraîne les jeunes vers l'alcoolisme !
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