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Junkies de la bouffe saine et fiers de l'être !

Face aux chutes des bénéfices des multinationales de la Junk Food, nous revendiquons haut et fort notre volonté de mettre en avant les artisans du goût !

Junkies de la bouffe saine et fiers de l'être !

Junkies de la bouffe saine et fiers de l'être !

Alors que l'on apprend avec horreur que d'ici quelques années nous ne boirons plus que du lait insipide et sans saveur, venu des fermes-usines, comme la ferme des milles vaches, nous voyons une lueur d'espoir et sommes heureux de constater que les firmes internationales de la junk food, Mc Do, Coca Cola, Kraft Food, Kellogs... ont connu un net recul de leur Chiffre d’Affaires en 2014 et sur le premier trimestre 2015.

Pas de quoi crier victoire, mais quand même, à l'heure du productivisme à outrance, à la rédaction nous avons à cœur de défendre la veuve et l'orphelin, en d’autres termes le paysan et non l'agriculteur et l'artisan et non l'industriel. Et face à ces nouveaux résultats plutôt prometteurs, aux chiffres de la Bio qui ne cessent d'augmenter, aux nombreux convertis, qui viennent chaque jour grossir les rangs, à ceux qui changent leurs habitudes d'achat, désertant les rayons de supermarchés pour réintégrer les allées des marchés ou par le biais d'internet le développement de la vente directe. Tous ces réseaux auxquels, il y a encore quelques années, peu croyaient ont aujourd'hui le vent en poupe. Et ce constat peut se faire sur différents secteurs, l'explosion des brasseries artisanales en France, pour permettre aux consommateurs de fuir les bières standardisées et retrouver comme avec le vin, les subtilités des gouts et des saveurs, de même dans le secteur de charcuterie, des fromages et de l'épicerie... Bref nous vivons le début d'une vraie révolution alimentaire et surtout la fin d'une simple tendance. Premiers du genre, les partisans du slow food avaient pointé la nécessité de revenir aux sources, de reprendre le temps et de partager, ces preceptes trouvent aujourd'hui écho auprès d'un grand nombre de consommateurs, qui veulent aussi devenir des conso-acteurs, en choisissant ce qui se fait de mieux, dans le respect des hommes, des animaux et de la terre. Revenir au local, de saison et au plus proche du producteur en limitant les intermédiaires.

Les institutions, et en premier lieu celles des Etats-Unis, commencent elles aussi à voir tout ce qu'elles ont perdu en se laissant aveugler par ces multinationales, juste là pour enrichir leurs actionnaires en nous rendant obèses et malades. Que ces problèmes alimentaires ont un vrai coût pour nos sociétés qui payent un bien lourd tribut à tout ça, sous pretexte de manger moins cher, elles doivent aujourd'hui  faire face à des dépenses colossales au niveau de la santé (explosion des cas d’obésité, de diabète, de cancers…).

Pour faire court, dans cette histoire de l’alimentation industrielle, qui aura tout même durée plus de 50 ans et qui n’est pas finie, 1% de la population s'est gavée sur le dos des 99% restants.

Alors il est temps de se réveiller, il est temps de dire non et pour faire entendre sa voix, ne pas hésiter à venir manifester, comme le 23 mai prochain contre Monsanto, une firme qui détient la vie entre ses mains, puisqu’elle a, avec quelques autres, le pouvoir des graines.

Sans être de la veine des paranos de la thèse du complot, il est grand temps d’ouvrir les yeux et de réfléchir au monde que nous voulons laisser à nos enfants et petits-enfants, être solidaire et dire stop à ces géants avant qu'il ne soit trop tard !


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