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De la basse cour à Paris ou quand le poulet vient picorer à la capitale

Avec l’ouverture imminente du nouveau restaurant « Poulet-purée » la tendance "poule de luxe" semble se confirmer sur les tables parisiennes. Retour sur cette formidable ascension à la Capitale !

De la basse cour à Paris ou quand le poulet vient picorer à la capitale

De la basse cour à Paris ou quand le poulet vient picorer à la capitale

On pensait que le poulet rôti ne se trouvait que sur les marchés ou à en tourne broche devant les boucheries. Avec son doux fumé qui n'en fini plus de nous replonger en enfance le poulet, depuis quelques années, inspire les chefs et se retrouve aujourd'hui en première classe dans des restaurants qui lui sont entièrement dédiés.

Petit flash-back pour tenter de repérer quand cet étrange phénomène à débuté !
Le premier à avoir cédé au chant du coq est le chef alsacien étoilé Antoine Westermann. Amoureux  inconditionnel de la volaille il ouvre en 2011  sur un des coteaux de la butte Montmartre, Le Coq Rico pour proposer aux parisiens tout ce que la basse-cour et les volailles sauvages peuvent offrir de meilleur en qualité, variétés et saveurs. L’adresse fait très vite fait mouche et a surement et est surement à l'origine de nombreuses vocations. On pense entre autre à Solyles rue Damrémont, le spécialiste du poulet rôti dans le genre street-food, ouvert en 2013 par Christophe Haton, Meilleur Ouvrier de France 2011 et Toque d'Or 2012, et qui met chaque mois à l'honneur une espèce rare ou un producteur pour mieux faire connaître le merveilleux monde des gallinacés.Une adresse qui a très vite rencontré le succès et a relevé, haut la plume, le pari de dépoussiérer les codes de la rôtisserie. Un an après son ouverture, Solyles « revêt son plus beau plumage » et développe son service en salle, midi et soir.

Photo Solyles

Et voilà que de Coq Rico en Solyles, ce sont aujourd’hui les rôtisseries Stévenot, spécialistes de la volaille landaise qui rôtissent exclusivement des poulets fermiers élevés en plein air et en totale liberté dans la forêt des Landes
(1er label rouge de France) qui annoncent l'ouverture de leur 2ème adresse sans oublier les grands chefs, pour qui le traditionnel "poulet-purée" fleure bon le déjeuner dominicale et est régulièrement mis à l’honneur sur la carte comme au restaurant Lazare, la brasserie de gare d’Eric Frechon.
Et comme pour asseoir un peu plus la tendance "Poulettes en tout genre" va ouvrir dans quelques jours, à deux pas de Paris sur l’île Seguin à Boulogne, un nouveau restaurant le « Poulet-Purée » initié et financé par le groupe Loué qui risque fort de faire le buzz. Une nouvelle adresse 100% Poulet de Loué qui comptera pas moins de 140 couverts en lieu et place de l'ancien site des usines Renault. En plus de déguster des poulets, on pourra apprendre à les découper et décrocher son diplôme de « découpeur » ou acheter des produits dérivés. Côté décor, le groupe Loué se la joue campagne à fond avec Mobylette bleue accrochée au mur et fourgonnette 4 L devant le restaurant. Côté prix, entre 15 et 20 € le midi, 25 à 30 € le soir.

À ce rythme là le poulet à Paris n'est pas près de battre de l'aile !

Carnet d'adresses :

Le Coq Rico, 98 de la rue Lepic - 75018 Paris
Solylès, 74 rue Damrémont - 75018 Paris
Le Lazare, Parvis de la gare Saint-Lazare, rue intérieure - 75008 Paris
Poulet-Purée, 24 cours de l'Ile Séguin - 92 Boulogne Billancourt (ouverture février 2015)
2 boutiques Stévenot : 7 rue cadet 75009 et 31 rue de bretagne 75003

Illustration couverture sujet "Poulet Purée"


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