Le coup d'envoi de la 24ème Semaine du Goût a été donné ce matin dans une classe de CM2 d'une école parisienne, avec Petitrenaud, Guillaume Gomez et le boucher d'Asnières Yves-Marie Le Bourdonnec.
Une 24ème campagne de sensibilisation des enfants au goût qui démarre, avec, dans toutes les têtes, les résultats inquiétants d'une récente étude menée par l’Association Santé Environnement France (Asef). Une étude qui mettait le doigt sur la méconnaissance des enfants en matière d’alimentation. 8 enfants sur 10 qui n'ont pas su reconnaitre une betterave, d’autres pensent encore que les poissons sont carrés avec les yeux dans les coins, et près de 30% se demandent encore avec quoi peuvent bien être faites les frites… Un constat plutôt désespérant, surtout pour tous ceux qui s’efforcent depuis 24 ans, au travers des leçons du goût, d’inculquer un minimum de savoir en matière de goût.
Acteur de la première heure de la Semaine du Goût, Gérard Cagna, Chef-poético-philosophico-ethno-anthropologue, a répondu à quelques-unes de nos questions sur le rôle de la Semaine du Goût et les résultats de près de 25 ans de Semaine du Goût.
Vous étiez parmi les 100 premiers chefs place du Trocadéro qui cartable à la main avaient pris d’assaut les écoles primaires, pourquoi avoir choisi de vous investir dans cette action ?
Je crois bien que j'ai ça dans le sang ! J’ai eu 2 graves accidents très jeune et ces expériences m’ont permises de m’ouvrir aux autres. Très tôt, j’ai su que j’étais génétiquement fait pour transmettre…Et je pèse mes mots. S’émerveiller et transmettre, je vis avec ça chevillé au corps. Je dis, il faut vivre tous les jours comme si c’était le premier et non comme si c’était le dernier !
Alors, à l'époque quand on m’a parlé de l’initiative de la Semaine du Goût, j’ai tout de suite su que c’était pour moi et je n'ai pas hésité une seconde.
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