Nouveau magazine Beef, pour les hommes qui en ont !

Quand les hommes se « rebeef »  ça donne un tout nouveau magazine gourmand destiné à ceux qui ont du goût ! Les autres passez votre chemin, comme les femmes d’ailleurs, si l’on en croit le message subliminale de ce nouveau titre !

C’est quand même gonflé non de sortir ça à une période où le débat sur la théorie du genre ne cesse de faire polémique ? Et bien non, parce que semble t’il en cuisine les hommes et les femmes sont aussi différents qu’au volant d’une grosse cylindrée ou que dans un magasin de fringues, du moins c’est bien ce que l’on veut nous faire avaler !

Alors pour marquer le coup … « de poing virile» sur la table…« de la cuisine », le rédacteur en chef de ce nouveau magazine Alexandre Zalewski (Ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien Métro et créateur du magazine Paprika), ne tarie pas d’exemples pour nous prouver que oui les hommes n’ont pas la même perception de la cuisine que les femmes… Certaines doivent sourire en se souvenant du champ de bataille laissé par Monsieur dans la cuisine après s’être essayé à la confection d’un gâteau…

Oui c'est un peu vrai, alors allons-y franchement et gaiement si on doit jouer sur les clichés qui ont la vie dure, quand les hommes sont aux fourneaux la cuisine c’est un peu comme Beyrouth !
Mais revenons-en aux "vrais" raisons qui ont, selon Alexandre,  poussé les hommes en cuisine ! C'est parce que les femmes ont réussi à les sqeezzer au boulot en prenant la tête de multinationales par exemple…
Heu… ben là on ne doit pas vraiment lire les mêmes magazines parce qu’au niveau des chefs d’entreprises des sociétés et surtout des multinationales, comme évoqué dans l’Edito, elles sont très largement en minorité. Donc voilà un argument qui ne tient pas vraiment la route. Donc non, Monsieur le rédacteur en chef on ne peut pas vraiment dire que  la place est libre en cuisine, mais on vous la laisse avec plaisir, et celle de la vaisselle, du rangement, des courses, du ménage, de l’éducation...
Et si nous aussi, pour rigoler, on reprenait aussi les vieux clichés, on pourrait alors avancer, sans mal, que pour la cuisine de tous les jours c’est bien souvent Madame qui s’y colle alors que lorsqu’il s’agit de recevoir, et donc de briller en société, Monsieur a subitement des envies de casseroles… J'en vois certaines qui sourient !

Bref, Beef, est un nouveau magazine qui nous vient d’Outre-Rhin, de chez nos amis les Allemands, vous savez ceux qui font mieux que tout le monde en Europe, et bien Beef, c’est pour les hommes, les vrais, les durs, les tatoués, les barbus… les footeux ou les adeptes de la bière et du grattage de « corones » devant leurs matchs de foot ! 

Mais au fond on les aime bien comme ça nos hommes, même si un peu de féminité dans tout ça ne leur ferait pas de mal.

Alors cessons là les stéréotypes parce qu’au fond, en dehors de cet Edito (à lire ci-dessous) qu’il vaut mieux prendre au second degré et qui vous fera forcément sourire, on est bien content(e) qu’un nouveau magazine de cuisine voit le jour.
Et si en plus  ce nouveau magazine sait si bien parler à nos hommes ils va surement leur donner l’envie de nous concocter des bons petits plats, même un peu gras ou un peu lourd mais faits avec amour et nous on en demande pas plus !

Alors bienvenue et longue vie au magazine Beef !

BEEF! Pour les hommes qui ont du goût
Premier magazine masculin cuisine et lifestyle en vente en kiosque au prix de 7,50 €
Parution trimestrielle

L’Edito d’Alexandre Zalewski

C’est un comble : même en cuisine, nous avons des leçons à prendre de nos voisins allemands. Si la  France reste la référence en matière de gastronomie, les Allemands ont vite compris qu’en cuisine, hommes et femmes n’abordent pas les choses de la même manière.
Prenez la machine à pain. Qui n’a pas une épouse ou une copine un tant soit peu intéressée par la cuisine qui n’ait pas un jour eu la lubie d’acheter une machine à pain. Il y a fort à parier qu’elle trône désormais au fond d’un placard et qu’elle a, au mieux, servi deux fois.
Un homme qui décide de faire son pain ne s’encombrera pas d’un tel ustensile, d’autant plus inutile qu’il prive le boulanger amateur de l’étape la plus sensuelle de la fabrication. Pétrir requiert force, vigueur,  et résistance physique pour que l’amas gluant de farine, d’eau et de levure se transforme doucement, sous l’effet du travail et de la chaleur des mains, en une pâte lisse, douce et ferme, prête à lever et à être enfournée.
On pourrait multiplier les exemples, comme cette manie toute féminine de faire désosser les morceaux de viande chez le boucher, comme on fait écailler un poisson, alors que c’est justement l’os qui permet de renouer avec la joie primaire de manger avec les doigts, ou celle de faire enlever foie et cœur des volailles avant de les passer à la broche.
La gent féminine a décidé de prendre le pouvoir, au point que l’on trouve aujourd’hui des femmes à la tête de multinationales de la high-tech et même de l’automobile. Grand bien leur fasse. Profitons-en pour reprendre la place laissée libre en cuisine. Nous pourrons ainsi réaffirmer nos valeurs et redonner à la viande rouge, aux féculents, aux matières grasses toute la place qu’ils méritent.
BEEF!, qui connaît un succès incroyable outre-Rhin depuis 2009, débarque donc en France pour les mâles qui veulent renouer avec le vrai goût des choses. Dans BEEF!, il sera bien sûr question de produits d’exception, comme le beurre Bordier, référence mondiale en la matière, ou l’exceptionnel rhum Zacapa, élevé en fûts de chênes sur les plateaux guatémaltèques.
Il sera également question de cuisine et de recettes, avec un cahier central détachable qui vous expliquera pas à pas comment élaborer un menu complet pour votre dulcinée et lui montrer qui est le maître aux fourneaux. BEEF! prodiguera également ses conseils pour dénicher le vin ou la bière qui transformeront la traditionnelle soirée foot en un moment inoubliable.
Mais BEEF!, c’est avant tout un état d’esprit. C’est accorder au barbecue une place centrale dans l’art de vivre. C’est savoir reconnaître la beauté (photographique) d’une tête de cochon, d’une langue de bœuf ou d’une cervelle d’agneau. C’est chercher l’exception culinaire jusque dans une prison de Fribourg, où œuvre un chef étoilé amateur de plaisirs artificiels. C’est aussi vouer un culte sans faille à des objets aussi emblématiques que le véritable couteau Laguiole ou l’inusable Berkel.
BEEF! va réveiller les appétits de choses vraies, qui donnent envie de mordre la vie... à pleines dents.
Alexandre Zalewski, rédacteur en chef